Mathilde est une jeune femme époustouflante : assistante sociale, professeure de yoga, influenceuse et... marraine depuis 2019 d'une petite Ramata qui vit au sein de l'un de nos programmes de parrainage au Sénégal.
Découvrez son aventure de parrainage :
C'est un engagement auquel je pensais déjà depuis quelques années, à travers des articles, des reportages, des témoignages. C'est une démarche forte qui implique une certaine maturité il me semble.
En mai 2019, lorsque j'ai participé à la course Global 6K for Water, cela a été l'occasion d'échanger en direct avec les bénévoles sur le fonctionnement du parrainage.
Dès mon retour chez moi, je me suis lancée dans l'aventure et je ne le regrette pas du tout !
Ma filleule s'appelle Ramata. Elle est âgée de 4 ans et vit au Sénégal avec ses parents et ses frères et sœurs. Pour le moment elle est trop jeune pour échanger directement avec moi. C'est donc avec sa maman que je corresponds, elle passe par un interprète pour écrire les courriers.
Nous nous envoyons plusieurs lettres dans l'année. Elle me donne des nouvelles de sa famille, me parle de l'évolution de Ramata, me partage des recettes. Elle m'a aussi fait part de la façon dont ils ont vécu la crise sanitaire. De mon côté, je lui parle de mon quotidien en France, je lui avais envoyé des nouvelles lors de ma formation en Thaïlande, je lui présente ma famille, la vie de ma sœur au Népal. Et la plupart du temps, nous nous envoyons des photos !
Quand je reçois un courrier de la famille, c'est jour de fête ! C'est toujours énormément de joie et de bonheur de lire ces lettres ! Je me sens très chanceuse de vivre ces échanges. Je me sens un peu comme une grande sœur, une amie complice qui veille de (très) loin et qui est présente comme elle le peut.
C'est un choix qui s'est fait très spontanément pour deux raisons :
La première était que je souhaitais idéalement un pays où les enfants apprennent couramment le français afin de pouvoir facilement échanger avec ma filleule.
La seconde est que j'ai eu la chance de découvrir le Sénégal lorsque j'avais 16 ans et que j'ai été complètement conquise par ce magnifique pays.
Je sais aussi qu'en dehors des grandes villes, les familles vivent parfois en situation de grande précarité et que ma petite contribution peut avoir un impact important.
Un moment suspendu, hors du temps, à l'autre bout du monde, je l'ai quittée en me demandant si on se reverrait un jour. Peut-être, je l'espère.
Mathilde
Je lui dirais qu'il peut avoir confiance en l'association (car oui c'est parfois quelque chose qui peut freiner).
Je lui dirais aussi qu'en dehors d'un sentiment de joie et de gratitude, rien de "négatif" n'émane de cette démarche.
Et pour finir, je lui dirais de ne pas sous-estimer l'importance des échanges écrits afin de créer une vraie relation avec la famille.
