Une enfance difficile
Cette année-là, suite à la séparation de ses parents, Nancy s’est installée avec sa mère, ses frères et sœurs à Lodiarak.
« Je viens d’une famille brisée. Il n'y avait pas d’amour, mon beau-père n’a jamais été présent pour nous. Toutes les filles de ma communauté étaient déjà mariées malgré leur jeune âge. Il ne restait plus que moi. »
Au sein de la communauté de Nancy, étudier ne faisait pas partie des normes, c’était même mal vu. Lorsque Nancy a eu 11 ans, World Vision International a ouvert un programme de parrainage. Elle devient alors la filleule de Georgie.
Le parrainage : un tournant dans la vie de Nancy
Nancy se souvient encore du jour où elle a reçu la première lettre de sa marraine. Ce jour-là est née une indéfectible amitié.
« Je me souviens d’une lettre où elle disait : ta photo est dans ma chambre, chaque fois que je me réveille, je vois ton beau sourire. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte qu’il y avait réellement quelqu’un qui tenait à moi et qui pensait à moi. »