La malnutrition, qu’est-ce que c’est ?
L’Organisation Mondiale de la Santé définit la malnutrition comme les carences, les excès ou les déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritionnel d’une personne. Ce terme couvre donc deux groupes : la sous-nutrition et le surpoids.
Il existe deux types de sous-nutrition : la malnutrition chronique et la malnutrition aiguë. La malnutrition chronique se caractérise par un retard de croissance chez l’enfant qui est alors trop petit par rapport à son âge. La malnutrition aiguë quant à elle se caractérise par un poids insuffisant par rapport à la taille de l’enfant, elle peut être modérée ou sévère.
Dans tous les cas, la malnutrition peut avoir de graves conséquences sur la santé, tout particulièrement lors des 1000 premiers jours de l’enfant. D’ici 2030, les Nations Unies espèrent atteindre la « Faim zéro » pour permettre à tous les enfants de grandir en bonne santé.
Il ne faut pas confondre malnutrition et famine, cette dernière est une forme beaucoup plus violente et extrême de la faim. Il n’existe pas de définition officielle de la famine, mais elle peut être définie comme le manque quasi-total des différentes denrées alimentaires s’étendant sur une longue durée à cause duquel l’ensemble d’une population (d’une ville, d’une région, d’un pays) souffre de la faim.
Selon le rapport mondial des crises alimentaires de 2019 publié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, en 2018, plus de 113 millions de personnes dans 53 pays étaient au bord de la famine, ou en état d’insécurité alimentaire aiguë. Les pays les plus touchés étaient : le Yémen, la République du Congo, l’Afghanistan, l’Éthiopie, la Syrie, le Soudan, le Soudan du Sud et le nord du Nigeria. Ces huit pays concentraient à eux seuls deux tiers des personnes dans le monde souffrant d’insécurité alimentaire.