Alors que la cinquième publication du GIEC (groupe intergouvernemental d'experts sur le climat) datait de 2014, le premier volet du sixième rapport scientifique vient d’être publié en août 2021. Le groupe de scientifiques internationaux y pointe le rôle de l’activité humaine sur les changements climatiques actuellement observés, et alerte sur des événements climatiques de plus en plus extrêmes à venir, dont de fortes inondations, si rien n’est fait pour ralentir le réchauffement climatique.

Qu’est-ce que le rapport GIEC ?
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un organisme de l’ONU chargé de mettre en commun et d’évaluer les études scientifiques consacrées aux changements climatiques. Créé en 1988 par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il réunit des milliers de chercheurs de 195 pays différents. Ces derniers publient régulièrement des rapports sur l’évolution du climat, les conséquences et risques du changement climatique et proposent des stratégies d’adaptation pour réduire ces risques.
Ces évaluations scientifiques sont réalisées bénévolement en étudiant des milliers d’articles scientifiques publiés chaque année. Les chercheurs se retrouvent ensuite pour produire un rapport final, approuvé par la majorité et diffusé au grand public ainsi qu’aux dirigeants.
Depuis plusieurs années, les rapports publiés par le GIEC prennent une place considérable dans les débats sur les mesures à prendre pour s’adapter au changement climatique. La majorité des décideurs politiques se basent sur les scénarios émis par le GIEC pour prendre des mesures lors des rassemblements internationaux pour le climat.