Le paludisme : définition et histoire
Le paludisme est une maladie infectieuse transmise par la piqûre de certains moustiques femelles porteurs du parasite Plasmodium. Aussi appelé « malaria », ou simplement « palu », le paludisme se propage plus spécifiquement dans les zones tropicales, notamment en Afrique subsaharienne.
Les premiers symptômes sont l’apparition de fièvre, de sueurs froides et tremblements, mais aussi de maux de tête, de courbatures, de vomissements, de diarrhées, et de toux.
Cette maladie est connue par l’Homme depuis l’Antiquité. Plusieurs écrits égyptiens et indiens font ainsi référence à cette maladie provoquant fièvre et frissons. Mais le palu se propage considérablement sur le globe à partir du 16ème siècle, au moment des grands échanges maritimes et du commerce triangulaire. C’est finalement au 17ème siècle qu’un premier remède est découvert : la « poudre des jésuites », issue de l’écorce d’un arbre découvert au Pérou, le quinquina.
En 1880, Alphonse Laveran, médecin de l'armée française, identifie pour la première fois le parasite responsable du paludisme et suspecte les moustiques de le propager ; une hypothèse confirmée quelques années plus tard par le médecin anglais Ronald Ross.
Aujourd’hui, le paludisme est répandu dans une centaine de pays. Bien que des traitements préventifs existent et que des campagnes de prévention soient menées, toutes les 2 minutes, 1 enfant meurt du paludisme.