Le travail des enfants dans l'agriculture, en tant qu'employés à domicile, ou encore mineurs, selon un nouveau rapport de l’Organisation Internationale du Travail et de l'Unicef, 160 millions d’enfants travaillent dans le monde. Un chiffre en hausse pour la première fois depuis 20 ans : 9 millions d’enfants supplémentaires sont en danger à cause de la pandémie de COVID-19.
Parmi les enfants qui travaillent, 73 millions sont soumis aux formes de travail les plus dangereuses. Pourtant, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) interdit toutes formes de travail infantile et garantit à chaque enfant le droit de grandir dans un environnement qui le protège de la maltraitance et de l’exploitation.

Travail des enfants : la pauvreté des familles en cause
La pauvreté des familles est l’une des principales causes du travail des enfants dans le monde. Les formes du travail des enfants sont multiples : que ce soit à la maison, dans les champs, dans les usines, il est contraint par la nécessité de se nourrir et de subvenir aux besoins de leur famille. Au lieu de suivre une scolarité sereine, ces enfants trouvent un emploi comme trieurs de déchets, vendeurs ambulants ou travaillent dans les champs avec leur parents pour assurer une bonne récolte.
Le domaine de l’agriculture est le secteur qui recrute le plus d’enfants. Que cela soit pour une entreprise, ou sur une parcelle familiale, le travail agricole touche 71 % des enfants astreints au travail. Les jeunes aident leurs parents pour élever le bétail, préparer les récoltes, ou travaillent directement pour des chefs d’exploitation.
Mise à part l’agriculture, le travail infantile est également particulièrement présent dans le secteur des services (17 %) et le secteur industriel (12 %), ce dernier secteur recrutant par exemple de nombreux enfants dans les mines.
Le travail infantile est parfois très dangereux et s’exerce au péril de la vie des filles et des garçons. Cependant, ces emplois restent leur seule option pour survivre en apportant un salaire, même très bas, à leurs familles.