Parrainage d’enfants

Sensibiliser à une meilleure alimentation au Bangladesh

Riju, 11 ans, souriant et en bonne santé, joue aujourd'hui avec ses amis, mais comme beaucoup d'enfants de sa communauté à Kotalipara, dans la campagne du Bangladesh, le jeune garçon est né avec une insuffisance pondérale grave. À Kotalipara, beaucoup de mères nourrissent en priorité leur famille avant de se nourrir. Dans une communauté où de nombreuses familles n'ont pas assez de nourriture pour tout le monde, cela signifie que les femmes mangent souvent elles-mêmes très peu.

« Quand j'étais enceinte de Riju, je n'ai pas plus mangé que d’habitude », explique Moharani. « Riju est né avec un poids insuffisant, juste 2 200 grammes. » De nombreux enfants de Kotalipara souffrent de malnutrition sévère et les conséquences sont dévastatrices. La voisine de Riju, Sunila, âgée de 12 ans, est devenue aveugle.

De nombreux autres problèmes de santé liés à la malnutrition sont courants dans la communauté. Mais grâce aux programmes de parrainage d'enfants, les choses changent à Kotalipara. Des enfants comme Riju ont reçu des compléments alimentaires nutritifs pour les aider à grandir. En parallèle, des parents comme Moharani ont reçu une formation sur la façon d'améliorer la santé de leurs enfants avec une meilleure alimentation et une meilleure nutrition. Ils ont également pu bénéficier d’une formation sur les techniques agricoles pour les aider à cultiver des légumes plus sains à manger et à vendre.

Au total, 120 femmes ont été formées et sont devenues elles-mêmes formatrices en nutrition. Elles partagent désormais leurs connaissances sur les besoins nutritionnels des enfants, les soins de santé de base et le suivi de la croissance, ainsi que des recettes de repas équilibrés avec d'autres femmes de la région.

Épargner pour entreprendre aux Philippines

Mère célibataire de trois enfants, Sonia est membre du groupe d'épargne appelé Beautiful Mommies qui l'a aidée à démarrer une petite entreprise de vente de savon à lessive dans une communauté rurale de Sorsogon, aux Philippines.

« Il est difficile de subvenir aux besoins élémentaires de mes enfants. C'est pourquoi j'essaie de saisir toutes les opportunités que je peux », dit-elle.

Le parrainage d'enfants a aidé le groupe de mamans, et bien d'autres, à créer leur propre groupe d'épargne. En investissant 2 dollars chacune, les membres du groupe ont commencé avec un capital de seulement 50 dollars pour commencer à fabriquer et à vendre leur propre adoucissant.

« Nous pensions que faire de l'adoucissant était facile, c'est pourquoi nous avons choisi ce produit pour notre entreprise. Mais quand nous avons commencé à le fabriquer, nous nous sommes rendu compte que c’était difficile et avons fait plusieurs erreurs », dit Sonia en riant.

Aujourd'hui, le groupe d’épargne Beautiful Mommies a perfectionné son produit. Avec la formation et le coaching de World Vision International, ainsi que beaucoup d’essais et de réajustements, les mères de famille se sont construit un revenu fiable en vendant leurs produits au sein de leur communauté. Elles gagnent désormais environ 380 dollars par an. Un revenu qui leur change la vie !

Un accompagnement agricole au Kenya

Dans les zones rurales du Kenya, la sécheresse, la faim et la malnutrition ont dévasté la communauté dans laquelle vit Halima, mère de famille. Plusieurs adultes comme elle ont alors reçu une formation et un soutien pour démarrer de petites entreprises afin d'augmenter leurs revenus et améliorer la nutrition de leur famille.

Halima a également rejoint un groupe d'épargne pour accéder à un prêt afin de renforcer son entreprise.

« Ce projet m'a été très utile, ainsi qu'à mes enfants », déclare Halima. « Maintenant, je possède des chèvres qui fournissent du lait que je vends. Les chèvres sont aussi ma banque puisque je peux en vendre une en cas d’urgence financière », explique Halima.

« J'avais l'habitude de souffrir pendant les sécheresses. Je suis désormais capable de subvenir à mes besoins grâce à la formation que j'ai reçue de World Vision International, notamment sur la préservation de l'herbe sèche que le bétail peut consommer pendant la saison sèche. Mes chèvres ont aussi de l'eau grâce à une cuve construite par l’ONG. Par conséquent, je ne crains pas de les perdre en période de sécheresse. Désormais, je veux économiser assez d'argent pour acheter une vache afin d'avoir plus de lait. »

Sensibiliser à l’allaitement en Ouganda

À Busia, en Ouganda, moins de 30 % des femmes allaitent exclusivement leurs enfants jusqu'à l'âge de six mois. De nombreuses femmes et familles ne comprennent pas l'importance de l'espacement des naissances ou les avantages de l'allaitement maternel en raison du manque de personnel de santé qualifié dans la région.

Le programme de parrainage d'enfants du réseau World Vision International travaille avec le gouvernement pour accroître la sensibilisation et la formation des mères. Florence, mère de six enfants, ne connaissait pas les bienfaits du lait maternel à la naissance de ses cinq premiers enfants.

« Je n'ai pas allaité mes enfants aussi longtemps parce que je n'en connaissais pas l'importance », explique Florence. « Personne ne m'a jamais parlé des bienfaits de l'allaitement jusqu'à présent. »

En partenariat avec le ministère de la Santé, le réseau World Vision International a lancé l'Initiative Hôpitaux Amis des Bébés (BFHI) en Ouganda pour encourager l'allaitement maternel grâce à la formation des personnels soignants dans les services de maternité et de néonatologie. L’ONG sensibilise également les mères et leurs partenaires sur les techniques d’allaitement. Des groupes de santé communautaires, des équipes de santé villageoises et des groupes de nutrition ont également été formés pour apporter un soutien aux mères.

Aujourd'hui, Florence met en pratique tout ce qu'elle a appris. « Je veux que mon enfant soit fort et en bonne santé », dit-elle. « Je veux qu'il soit protégé contre les infections, la maladie et l'hospitalisation. »

Le parrainage apporte l’eau potable au Honduras

Chaque jour pendant cinq ans, Reina, 13 ans, et sa sœur Selene ont parcouru la longue route boueuse jusqu'au puits le plus proche de leur domicile à San Juan, au Honduras. Parfois, elles faisaient le voyage 10 fois par jour.

« Nous devions charger l'eau dans des seaux pour avoir de l'eau à boire, laver les vêtements, préparer la nourriture et nous laver », se souvient Reina. « Le chemin vers le puits était glissant avec beaucoup de boue, l'eau tombait sur nous, et parfois, des hommes nous attendaient au puits. Heureusement, rien ne nous est jamais arrivé. Parfois, nous tombions malades en buvant l'eau. Les médecins nous ont dit de ne plus boire cette eau, mais nous n'avions pas le choix. »

Le père de Reina, Don José, cherchait désespérément un moyen d'apporter de l'eau potable à la maison. Il a frappé à toutes les portes auxquelles il pouvait penser pour obtenir de l'aide, sans succès. Puis Reina a été parrainée. Le parrainage d'enfants a donné vie à un projet d'eau à San Juan, et Don José a enfin pu tenir sa promesse de ramener l'eau à la maison.

La communauté a travaillé ensemble pour installer des tuyaux et des pompes, et Don José était là tous les jours, travaillant parfois de 5h à 21h, pour faire sa part.

« Dieu a entendu nos prières et aujourd'hui nous avons de l'eau. Nous sommes heureux parce que nous ne buvons plus d'eau sale. Le temps que nous passions à puiser de l'eau, nous le passons maintenant en famille », explique Reina.

Lutter contre les mutilations génitales féminines au Kenya

Lorsqu'il s'agit d'assurer la protection des enfants, les parents et les soignants jouent un rôle essentiel. Parfois, cela signifie changer des pratiques et des traditions culturelles, qui sont néfastes pour les enfants, bien qu'elles soient pratiquées depuis des générations.

Paka avait l'habitude de « circoncire les filles » dans son village. Très respectée dans la communauté, elle organise à présent des forums communautaires pour informer les femmes de son village des effets néfastes des mutilations génitales féminines (MGF). En effet, le réseau World Vision International travaille avec les communautés pour changer les mentalités sur les pratiques culturelles néfastes comme les MGF. C’est en discutant avec un pasteur local de son village formé par l’ONG que Paka a changé d'avis sur les MGF.

« J'avais l'habitude d'exciser les filles parce que c'était une pratique culturelle que la communauté appréciait. Pendant tout ce temps, j'ai pensé que je faisais quelque chose de bien. Mais j'ai réalisé plus tard que je leur faisais du mal, et cela m'a causé beaucoup de peine », explique Paka.

« Maintenant, je travaille si dur pour changer l'avis des gens dans ma communauté afin qu'ils puissent sauver nos enfants et nos filles de cette pratique. Je veux aussi les protéger de l'angoisse et de la douleur que je ressens quand je me souviens des filles que j'ai pu blesser sans le savoir. »

Garantir l’eau potable en Zambie

Maves, mère de six enfants, a longtemps dû parcourir de longues distances pour aller chercher de l'eau non potable dans une communauté voisine, mais tout a changé lorsque le parrainage d'enfants a fourni de l'eau potable à la communauté de Jembo.

« J'avais l'habitude de passer presque toute la journée à la source d'eau à attendre que la saleté se dissipe pour pouvoir au moins aller chercher de l'eau un peu plus claire », explique Maves. « Marcher sur de longues distances et passer autant de temps à puiser de l'eau appartient désormais au passé car il y a de l'eau propre et salubre juste à la porte de ma maison. Je cultive maintenant des légumes et je les vends aux membres de la communauté, ce qui est également devenu une source de revenus pour ma famille. »

Désormais, les enfants peuvent accéder à de l'eau propre et salubre pour boire, ce qui les protège des maladies et des infections. Maves utilise également l'eau pour faire pousser des légumes, ce qui constitue une source fiable de nourriture et de revenus pour sa famille.