Les crises qui perturbent l'école sont plus fréquentes
Partout dans le monde, la COVID-19 a prouvé qu’une crise pouvait bouleverser le quotidien. Dans de nombreux pays en développement, les perturbations dues aux catastrophes sont régulières. Un grand nombre de pays d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie sont géographiquement sujets à des événements tels que des cyclones, des inondations, des tsunamis et des éruptions volcaniques.
Ces pays sont très vulnérables aux catastrophes. Ils n'ont souvent pas les infrastructures, les systèmes et les ressources nécessaires pour y faire face.
Les pays en développement sont également touchés de manière disproportionnée par les conflits. La Banque mondiale estime que d'ici 2030, jusqu'à deux tiers des personnes extrêmement pauvres dans le monde pourraient vivre dans des situations de conflit. Les enfants des pays touchés par un conflit ont 30% de chances en moins d'achever l'école primaire et deux fois moins de chances de terminer le premier cycle du secondaire.
Pour les enfants, la perturbation de leur éducation est l’une des nombreuses conséquences des catastrophes naturelles, des conflits et d'autres crises. Cela peut avoir des effets dévastateurs tout au long de leur vie en réduisant leurs niveaux d'apprentissage et d'alphabétisation.
Le parrainage d'enfants est mis en place auprès des enfants les plus vulnérables et aide les communautés à renforcer leur résilience face aux catastrophes. Parrainer un enfant permet de donner la priorité à l'éducation des enfants, et ce, même en période de crise. Vision du Monde, via le réseau World Vision International, contribue également à protéger les enfants de ces préjudices en développant autour d'eux un réseau formé de membres de la communauté afin qu’ils puissent continuer à apprendre et à construire un avenir meilleur, quoi qu'il arrive.