Les vagues de chaleur affectent les populations les plus vulnérables
Selon les scientifiques, la température moyenne mondiale a augmenté de plus de 1 °C en un siècle en raison notamment de la hausse des émissions de gaz à effet de serre. Cette hausse des températures se traduit par de longues périodes de chaleur qui, couplées à l’augmentation de la concentration d’ozone dans l’atmosphère, ne sont pas sans effets sur la population.
Dans ces conditions, les personnes les plus vulnérables comme les personnes âgées, les enfants ou les personnes malades, peuvent souffrir d’allergies, d’asthme, d'hyperthermie ou de coups de chaleur. Lorsque les températures et le taux d’humidité augmentent, le corps humain surchauffe et ne peut plus se refroidir en raison de l’air saturé en humidité. En France, on estime que près de 20 000 personnes sont décédées lors de la canicule de 2003.
Selon le dernier rapport du GIEC, les vagues de chaleur devraient être de plus en plus fréquentes, notamment en ville où le réchauffement est amplifié par le phénomène d’absorption de la chaleur par le béton. Les scientifiques prédisent une augmentation des températures moyennes de 4°C d’ici à 2100 dans différentes régions du monde, menaçant ainsi une grande partie de la population de stress thermique.