En 2019, un rapport publié par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) confirmait le lien entre conflit et faim dans le monde. Chute du cours de la monnaie, destruction des récoltes et des infrastructures, déplacements des populations…de nombreuses raisons empêchent les populations victimes de se nourrir correctement lors de ces crises politiques.

Les conflits amoindrissent les ressources agricoles
Face aux violences quotidiennes de la guerre, les populations fuient leurs domiciles et leurs terres pour trouver refuge ailleurs.
Ces déplacements des populations ne sont pas sans conséquences puisqu’ils éloignent les agriculteurs de leurs champs et les pêcheurs des ressources halieutiques. En abandonnant leurs terres ou en s’éloignant des côtes, les agriculteurs et pêcheurs se retrouvent démunis et manquent de nourriture pour subvenir aux besoin de leurs familles.
Les exploitations agricoles sont également détruites lors de bombardements ou bien pillées par les groupes armés afin de se générer leurs propres stocks. Dommage collatéral ou véritable arme de guerre, la destruction des récoltes aggrave les situations de malnutrition pour les populations. Les ressources viennent à manquer et les prix augmentent, limitant ainsi l’accès aux produits même les plus basiques pour les civils.