Le changement climatique intensifie les déplacements de populations
Incendies, inondations, tempêtes, en 2019, près de 24 millions de personnes ont dû se déplacer à cause de catastrophes météorologiques. D’importants incendies de forêt provoqués par des vagues de chaleur intenses ont notamment détruit la biodiversité et les cultures de plusieurs pays comme l’Australie ou les États-Unis.
D'ici 2050, la Banque mondiale estime que 143 millions de personnes supplémentaires en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Amérique latine pourraient être déplacées à l'intérieur de leur pays à cause des conséquences du réchauffement global telles que le stress hydrique, les mauvaises récoltes, ou encore l’augmentation du niveau de la mer.
Obligés de quitter leurs terres, de nombreux habitants décident de se réfugier en ville afin de trouver de nouvelles sources de revenus. La densité urbaine est pourtant déjà importante dans de nombreuses agglomérations et trouver un logement est souvent compliqué. Les populations les plus pauvres doivent alors se résigner à s’installer de manière informelle au sein de bidonvilles ou le long des rivières, les rendant d’autant plus vulnérables aux risques environnementaux comme la montée des eaux.
En Asie, l’élévation du niveau des océans menace l’ensemble des populations vivant à basse et moyenne altitude. Des départs forcés sont à prévoir dans des pays comme l’Inde ou encore dans les villes de Manille, Jakarta ou Shanghai dont la moitié de la surface pourrait être recouverte par l’eau en 2100. En 2050, 300 millions de personnes seront menacés par la montée du niveau des mers.