L'Arménie compte aujourd'hui 6 % de personnes en situation de handicap. Faute d'équipements ou de services adaptés, elles ne disposent que d'un accès limité à l'éducation, aux soins et aux transports. Elles sont donc davantage confrontées à la pauvreté, à l'exclusion sociale et à la discrimination, d'autant plus depuis le début des affrontements frontaliers liés à la crise ukrainienne.
Ces affrontements sont plus fréquents et sont à l'origine de traumatismes physiques et psychologiques.
Les attaques affectent particulièrement les enfants et adultes en situation de handicap puisque les infrastructures sont endommagées.
Certains frontaliers se retrouvent également en situation de handicap suite à l'offensive militaire de grande envergure dans la région de Nagorno-Karabakh et ses environs, à la frontière avec l'Azerbaïdjan.
Devenus dépendants, les personnes handicapées peinent à voir leurs droits fondamentaux respectés et à être accompagnées. Les services sont peu nombreux, mal équipés et les travailleurs sociaux peu formés, en particulier dans les zones frontalières.