Pour encore beaucoup de pays, l’eau potable est un bien rare et précieux.
Si nous ne multiplions pas par 4 les efforts mondiaux pour donner accès à l'eau potable aux personnes qui en sont privées, d'ici 2030, ce sera des milliards de personnes qui n'en n'auront pas accès d'après l'OMS.
Les enfants, parce qu’ils sont les plus vulnérables, sont les premières victimes des maladies liées à l'eau. La diarrhée est la plus fréquente des maladies liées au manque d’accès à l’eau potable, à l’hygiène et l’assainissement.
La diarrhée, en affaiblissant l’organisme, entraîne aussi l’augmentation de la mortalité infantile causée par d’autres maladies, comme des infections respiratoires aiguës. Infections respiratoires aiguës et diarrhée contribuent ensemble à deux tiers du total des décès d’enfants dans le monde.
Chaque jour, plus de 800 enfants de moins de 5 ans meurent de maladies liées à l'eau.
844 millions de personnes n'ont pas accès à un service d'approvisionnement en eau potable.
Le manque d’eau potable est également un frein au développement des communautés.
Comme ce sont souvent les femmes et les enfants (particulièrement les filles) qui sont chargés des corvées d’eau, ils doivent parcourir chaque jour de longues distances à la recherche d’un point d’eau potable. Les enfants ne peuvent donc pas aller à l’école pendant ce temps-là, et les femmes ne peuvent pas travailler pour apporter une source supplémentaire de revenus à la famille.
De même, les enfants malades et affaiblis à cause du manque d’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement, ne peuvent aller à l’école pour apprendre un métier et construire leur avenir.