Accès à l'eau potable des écoles de Phnom Penh

Contexte
Au Cambodge, le problème d’accès à l’eau potable ne touche pas que les zones rurales. Phnom Penh est une ville en plein essor en proie à une urbanisation galopante. La surpopulation dans certains quartiers entraîne de mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement (problème de gestion des déchets, manque d’installations sanitaires et de tout-à-l’égout). L’eau est impropre à la consommation, engendrant de nombreuses maladies et l’absentéisme à l’école.
Au Cambodge, 6 écoles primaires sur 10 n'ont pas accès à l’eau potable et aux installations sanitaires de base. L’absence d’eau potable au sein même des écoles est un frein important à l’éducation des enfants. L’eau est utilisée pour cuisiner et préparer les boissons, irriguer les sols et rincer les toilettes. On estime à 227 millions le nombre de jours d’école perdus chaque année dans le monde pour cause de maladies liées à l’eau.
Les enfants doivent souvent apporter leur propre bouteille d’eau ou en acheter sur place à des vendeurs, ce qui est un coût pour les familles vulnérables. Sans eau potable, il est difficile de rester toute la journée à l’école et presque impossible d’éviter les maladies.
Bénéficiaires directs : 1 535 enfants dont 743 filles entre 7 et 13 ans et 29 professeurs
Budget
Description des investissements :
- Installation d'une citerne filtrée dans 2 écoles : 14 159 €
- Supervision et visites techniques : 8 063 €
- Evaluation de la qualité de l'eau : 136 €
- Formation du personnel enseignant à l'hygiène et au lavage de main : 885 €
- Concertation ministérielle et partage de bonnes pratiques : 442 €
- Achat et distribution de matériel d'hygiène : 1 062 €
- Distribution de bouteilles aux élèves : 4 248 €
- Inauguration : 177 €
- Coordination et monitoring : 4 222 €
Budget total : 33 394 €
