Le programme de Maka Yopp

L’environnement des écoles élémentaires à un grand besoin d’être amélioré pour assurer une meilleure sécurité et scolarisation des enfants : 78% des écoles ne sont pas équipées de murs de clôtures. Aucune école n’a accès à l’électricité, les écoles sont équipées à 21% seulement de toilettes.

Pour répondre à ces problématiques, nous renforçons la participation des filles et des garçons aux activités d’alphabétisation organisées avec notre approche Unlock Literacy, avec la création de club de lecture et de formation des enseignants. Grâce à vos dons, nous investissons dans l’éducation et les infrastructures scolaires pour lutter contre les violences faites aux enfants, en offrant un cadre sûr et stimulant pour leur instruction et leur épanouissement.

Dans cette région, le taux d’enregistrement à la naissance des enfants est très bas : 60% de enfants ne sont pas déclarés à l’état civil. Ce qui est une première violence socioculturelle pour eux puisqu’ils ne sont pas reconnus par l’Etat. Ils ne pourront pas poursuivre leurs études, ni être protégés. D’autres formes de violences dont le mariage d’enfants, la mendicité et le travail des enfants y sont aussi présentes.

Pour faire connaître et faire respecter les droits des enfants à toute la population locale, nous mettons en place notre méthode des Canaux de l’Espoir. Au Sénégal, la place du leader religieux au sein des villages est centrale car les familles leur font davantage confiance qu’aux institutions publiques. Cette approche favorise l’implication des leaders religieux, de toute confession, sur des thématiques telles que la violence, les discriminations, les problématiques liées au genre, afin qu’ils deviennent des relais des changements de mentalité dans leur village.

À Maka Yopp, 49% des villages se situent à plus de 5 km d’une structure sanitaire entrainant ainsi des difficultés pour la prise en charge de la santé de la mère et de l’enfant. Cette situation empêche les femmes d’être correctement suivies pendant et après leur grossesse : elles accouchent plus souvent seules chez elle, sans aide médicale si cela leur est nécessaire. Le suivi médical des enfants n’est ensuite pas optimal, et n’incite pas à vacciner les enfants de 0 à 5 ans.